Alors que l’état d’urgence a été déclaré en Nouvelle-Calédonie, région autonome de la France dans l’Indo-Pacifique, en raison des manifestations en cours, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont commencé à évacuer leurs ressortissants.
L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont commencé à évacuer leurs ressortissants de Nouvelle-Calédonie, où l’état d’urgence a été déclaré.
Le ministre australien de l’industrie de la défense, Pat Conroy, a déclaré à la chaîne de télévision Nine Network que l’armée de l’air australienne avait évacué 115 personnes de Nouvelle-Calédonie à l’aide de deux avions militaires C-130.
Précisant que la priorité a été donnée aux « personnes âgées, aux femmes enceintes et aux personnes les plus vulnérables », M. Conroy a indiqué que plus de 200 autres citoyens avaient demandé à quitter la Nouvelle-Calédonie et qu’ils continueraient à « travailler avec la France » en vue de leur évacuation.
L’Australie et la Nouvelle-Zélande ont annoncé hier qu’elles enverraient des avions d’évacuation pour leurs ressortissants bloqués par les manifestations en Nouvelle-Calédonie, région autonome de la France dans l’Indo-Pacifique.
LE PROCESSUS MENANT À L’ÉTAT D’URGENCE
Les partisans de l’indépendance en Nouvelle-Calédonie s’opposent à l’initiative de réforme constitutionnelle du gouvernement français, qui, selon eux, affaiblirait le pouvoir des populations autochtones indépendantistes.
Les Kanaks, peuple autochtone de Nouvelle-Calédonie, représentent environ 40 % des 300 000 habitants de l’île.
L’île a organisé des référendums sur l’indépendance à trois reprises, en 2018, 2020 et 2021, et les partisans de l’indépendance n’ont pas réussi à atteindre 50 %, mais ont obtenu des taux proches de ce seuil critique. Lors des violences, plus de 200 lieux de travail et plus de 50 véhicules ont été incendiés et 6 personnes ont perdu la vie. L’état d’urgence a été déclaré suite à la montée de la violence en Nouvelle-Calédonie.
Source : AA
