Les incendies criminels se poursuivent en Nouvelle-Calédonie

Dans la colonie française de Nouvelle-Calédonie, les incendies criminels et les violences se poursuivent sur l’île en réponse à l’arrestation de dirigeants politiques accusé…

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25 Juin, 2024

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Dans la colonie française de Nouvelle-Calédonie, les incendies criminels et les violences se poursuivent sur l’île en réponse à l’arrestation de dirigeants politiques accusés d’avoir organisé des manifestations contre la réforme constitutionnelle.

Selon les médias locaux, de nombreux bâtiments, dont une école près de la capitale Nouméa, ont été incendiés lors des événements qui ont commencé après l’arrestation de partisans de l’indépendance qui s’opposaient à la réforme constitutionnelle prétendument préparée par l’administration française pour neutraliser la population locale de Nouvelle-Calédonie lors des élections.
Les mesures de sécurité dans la région ont été renforcées après les incidents.
Selon la déclaration du Haut Commissaire de Nouvelle-Calédonie, 38 personnes ont été arrêtées lors de ces incidents.
Les partisans de l’indépendance qui s’opposaient à l’initiative de réforme constitutionnelle du gouvernement français en Nouvelle-Calédonie sont passés à l’action le 13 mai.
Le gouvernement français avait envoyé un grand nombre de policiers et de gendarmes dans la région et déclaré l’état d’urgence afin de réprimer par la force les revendications légitimes des Kanaks, le peuple de Nouvelle-Calédonie.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’il suspendait l’initiative de réforme constitutionnelle avant les élections législatives anticipées qui se tiendront le 30 juin et le 7 juillet en France.
Après que 7 militants indépendantistes, dont le leader kanak Christian Tein, ont été envoyés en France, à 17 mille kilomètres, pour y être détenus, des violences ont éclaté sur l’île et certains bâtiments et véhicules, dont un commissariat de police, ont été incendiés.
Pour que la réforme constitutionnelle, qui augmentera le nombre d’électeurs français en Nouvelle-Calédonie et fera des Kanaks locaux une minorité, entre en vigueur, elle doit être acceptée par le Congrès, où se réunissent les deux ailes du Parlement français.