Le ministre de l’énergie et des ressources naturelles, Alparslan Bayraktar, a annoncé la signature de deux accords entre la Turquie et le Maroc dans les domaines de l’énergie et de l’exploitation minière.
Selon le communiqué publié par le ministère, M. Bayraktar a eu des entretiens en tête-à-tête et en délégation avec la ministre marocaine de la Transformation énergétique et du Développement durable, Mme Leila Benali, dans le cadre des contacts officiels au Maroc.
À l’issue de ces entretiens, les ministres ont signé deux accords dans les domaines de l’énergie et de l’exploitation minière. Ces accords visent à développer les relations entre les deux pays dans de nombreux domaines de l’énergie, notamment les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’électricité, l’hydrogène, le pétrole, le gaz naturel, l’exploitation minière et les minéraux critiques, et à réaliser des projets conjoints.
Ces accords visent à renforcer les relations énergétiques entre la Turquie et le Maroc et à soutenir les secteurs énergétiques des deux pays ainsi que leurs objectifs de développement durable.
Le ministre Bayraktar, soulignant que la Turquie dispose d’une importante capacité d’achat de gaz naturel liquéfié (GNL), a déclaré : « Le Maroc est à la recherche de solutions dans ce domaine et nous avons indiqué que nous pouvions être une solution. Nous avons mentionné que nous pouvions conclure un accord de fourniture conjointe.
Soulignant qu’une étape a été franchie pour renforcer la coopération entre les deux pays, M. Bayraktar a déclaré :
« Dans le même temps, le Maroc dispose d’un important potentiel dans le domaine des énergies renouvelables, qu’il s’agisse de l’énergie solaire, éolienne ou éolienne en mer. Nous avons donc discuté de la manière dont nous pouvons mobiliser ensemble ce potentiel commun. La Turquie dispose d’une grande capacité d’achat de GNL grâce aux investissements qu’elle a réalisés ces dernières années. Aujourd’hui, le Maroc cherche des solutions dans ce domaine et nous avons indiqué que nous pouvions être une solution pour lui. Nous avons mentionné que nous pouvions conclure un accord de fourniture conjointe. Il existe donc des projets que nous pouvons développer conjointement dans de nombreux domaines de l’hydrogène vert et d’autres nouveaux domaines énergétiques. »
Soulignant qu’ils souhaitent présenter des projets concrets sur ces questions, M. Bayraktar a déclaré : « Nous les dévoilerons clairement au sein d’un comité technique que nous réunirons au début du mois de juillet. En collaboration avec nos entreprises publiques et le secteur privé, nous dévoilerons les projets que nous pouvons développer ici dans les mines et dans d’autres domaines. Nous serons dans un travail qui amènera les relations commerciales des deux pays à un point beaucoup plus élevé. »
