Le ministre des Finances angolais a annoncé mardi que le pays ne négocierait pas un nouveau paquet de crédits avec le FMI.
Le ministère des Finances d’Angola a annoncé mardi qu’il n’avait pas de négociations en cours avec le Fonds Monétaire International concernant un nouveau programme d’aide financière. Cette annonce a entraîné une baisse des obligations souveraines du pays.
Le producteur de pétrole sud-africain a indiqué avoir demandé au FMI de « mettre à jour une note sur les options de réponse aux scénarios de risque. »
Dans un communiqué du ministère des Finances, il a été précisé : « Actuellement, il n’y a pas de discussions avec le FMI concernant un programme d’aide financière potentiel. »
Un porte-parole du FMI a déclaré qu’aucune demande de programme n’avait été reçue, mais que des « contacts très étroits » étaient maintenus avec les autorités angolaises sur les questions de conseil politique et d’assistance technique.
Déficit budgétaire
Le gouvernement angolais prévoit un déficit budgétaire de 1,65 % du PIB pour 2025, un chiffre légèrement supérieur à celui de cette année.
La ministre des Finances, Vera Daves de Sousa, avait indiqué en octobre dans une interview à Reuters que la possibilité d’une baisse des prix du pétrole mettait la pression sur le pays, et que l’Angola envisageait d’examiner la possibilité de demander un programme de financement auprès du FMI.
À 15h00 GMT, le prix du baril de pétrole Brent a légèrement augmenté pour atteindre 73,44 dollars, tandis que les obligations angolaises en dollars ont chuté de 1,3 cent, les obligations à échéance 2048 étant négociées à 82,41 cents pour le dollar.