Au moins 40 Palestiniens ont été tués lors d’une attaque aérienne israélienne sur les tentes de Palestiniens déplacés à Rafah, dans la bande de Gaza, après que la Cour internationale de justice (CIJ) a ordonné l’arrêt des attaques.
Selon l’agence de presse palestinienne WAFA, des avions de guerre israéliens ont bombardé les tentes de Palestiniens déplacés vivant près des entrepôts de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), au nord-ouest de Rafah.
Au moins 40 Palestiniens ont été tués dans cette attaque.
Le Croissant-Rouge palestinien a indiqué dans un communiqué que des équipes médicales avaient transporté les corps de nombreux Palestiniens, dont des femmes et des enfants, ainsi que les blessés vers les hôpitaux.
Des témoins oculaires ont déclaré : « Les tirs d’obus de l’armée israélienne ont provoqué la destruction et l’incendie de nombreuses tentes dans le camp. Ce camp n’est pas situé dans la ville de Rafah, où vivent des milliers de Palestiniens déplacés, dans une zone que l’armée israélienne veut évacuer ».
Au moins 8 tirs de roquettes
Des témoins ont déclaré que des avions de guerre israéliens avaient attaqué le camp avec au moins 8 roquettes.
Dans un communiqué publié par le ministère de la santé de Gaza, « des avions de guerre israéliens ont bombardé sans pitié un camp de déplacés palestiniens au nord-ouest de la ville de Rafah, tuant et blessant de nombreux Palestiniens. La recherche des disparus se poursuit ».
Dans de nouvelles injonctions émises le 24 mai, la CIJ a ordonné à Israël de cesser immédiatement ses attaques sur Rafah, de cesser de bloquer l’aide humanitaire et de permettre aux fonctionnaires de l’ONU d’entrer à Gaza pour enquêter sur ses crimes.
Depuis le 7 octobre, 35 984 Palestiniens, dont au moins 15 239 enfants et 10 93 femmes, ont été tués et 80 643 personnes ont été blessées lors des attaques israéliennes sur la bande de Gaza.
Alors qu’il y aurait encore des milliers de morts sous les décombres, les infrastructures civiles sont également détruites en ciblant les hôpitaux et les établissements d’enseignement où les gens s’abritent.