Avant le procès de Sinan Ateş, le ministre de la Justice Yılmaz Tunç a déclaré : « L’acte d’accusation est accessible au public. Par conséquent, nous ne devrions pas le prendre à parti. »
Le ministre de la Justice Yılmaz Tunç a fait des déclarations avant la réunion du groupe du parti AK. Parlant de l’affaire Sinan Ateş du 1er juillet, Tunç a déclaré : « Les questions qui relèvent de la justice, notre justice indépendante et impartiale a terminé l’enquête et est passée à la phase des poursuites. Au cours de cette phase, ce sont nos juges et nos procureurs qui évalueront la situation. Nous attendrons ensemble ce processus. L’acte d’accusation est déjà accessible au public. Par conséquent, nous ne devrions pas prendre parti, dans un sens ou dans l’autre, et nous ne devrions pas nous livrer à des manipulations pour en tirer des conclusions politiques. Nous devons attendre la décision du pouvoir judiciaire impartial et indépendant ».
9ème paquet judiciaire
« En ce qui concerne le 9e paquet judiciaire, nous accélérons l’efficacité du système judiciaire et le fonctionnement des services judiciaires. Il y a des règlements importants pour un système judiciaire plus efficace et plus urgent. Bien sûr, certains articles doivent être retravaillés. Le travail est en cours au sein de notre groupe parlementaire. En tant que ministère de la justice, nous avons travaillé sur un projet qui sera transformé en proposition une fois que les évaluations de nos députés seront terminées. »
« L’agence d’influence n’existe pas
Commentant l' »agence d’influence », le ministre Tunç a déclaré : « Il n’existe pas d’agence d’influence. Le travail reflété dans le public a été transmis différemment. Il s’agit d’un arrangement visant à éliminer un problème découlant de cette pratique. Sinon, il n’est pas vrai que ceux qui mènent des recherches en Turquie seront pénalisés. Il s’agit d’un arrangement visant à les punir à la fois pour la violation de données personnelles et pour l’espionnage. Et nous pensons que personne ne s’opposera à ce règlement. C’est pourquoi il est présenté de manière erronée au public. En d’autres termes, on donne l’impression qu’une personne qui mène des recherches en Turquie, qui fait un rapport sur une question en Turquie, sera pénalisée. Cette perception n’est pas vraie.