Basée à Kigali, cette ferme joue un rôle dans l’objectif du Rwanda d’atteindre l’autosuffisance alimentaire tout en offrant des emplois à des dizaines de jeunes.
Si quelqu’un n’est pas végétarien ou allergique au poulet, que peut-on en dire de positif ? Le poulet grillé, rôti ou bouilli continue d’être une option protéinée facile dans la plupart des régimes alimentaires et reste l’un des aliments quotidiens les plus appréciés sur les tables du monde entier.
Certaines études montrent qu’en 2027, le poulet surpassera tous les autres aliments pour devenir le choix nutritionnel mondial de premier plan, avec 117 millions de tonnes de viande disponibles pour répondre à la demande croissante.
Au Rwanda, les gens adorent également manger du poulet.
Dans ce pays de 14 millions d’habitants, gravement affecté par les impacts négatifs du changement climatique tels que les inondations et la sécheresse, assurer la disponibilité des produits avicoles, y compris les poulets, représente un défi majeur pour les acteurs du secteur.
Entre juin et octobre 2024, des précipitations anormalement élevées ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dans la région, entraînant de nombreuses pertes humaines et la destruction de maisons et de récoltes.
De nombreux éleveurs agricoles ont subi de lourdes pertes en raison de la mortalité massive du bétail avicole.
Avant même la catastrophe des inondations, le secteur luttait déjà contre le défi de combler un déficit commercial clairement visible pour offrir aux consommateurs du poulet à un prix abordable.
Sur le marché de détail au Rwanda, un kilo de viande de poulet dépasse les 5 dollars, ce qui la rend inabordable pour une partie importante de la population.
Dans le pays des Mille Collines, la consommation de poulet par habitant est estimée à un peu plus d’un kilogramme par an.