La presse française a estimé que le président Emmanuel Macron, qui a dissous l’Assemblée nationale le 9 juin après que le parti d’extrême droite a pris la première place avec une nette marge lors des élections au Parlement européen, a provoqué sa propre fin avec sa décision d’organiser des élections anticipées.
Alors que les premiers résultats du premier tour des élections françaises ont montré que le parti d’extrême droite Unité nationale (RN) a reçu les voix d’une personne sur trois, la presse française a évoqué les effets de la décision de Macron de dissoudre le Parlement sur son propre devoir et sur l’avenir de son parti.
Le magazine Challenges a publié un article intitulé « 2024 general elections : La fin du règne du roi Macron », il a été noté que Macron a déclenché sa propre chute en dissolvant l’Assemblée nationale.
Dans l’article, il est indiqué que l’ancien Premier ministre de Macron, Édouard Philippe, l’actuel ministre de l’Économie Bruno Le Maire et le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin ont encore accéléré le déclin de Macron, et il est indiqué que « Ces élections générales pourraient signer la fin du règne macroniste. »
Le journal Le Monde, selon les premiers résultats du premier tour de l’élection, selon les premiers résultats de l’élection, le gouvernement est tombé derrière ses rivaux, l’extrême droite et les gauchistes, avec le titre « Le front Macron défait s’est installé à la troisième place ». Dans un autre article, le journal évalue que le parti de centre-droit Les Républicains (LR), qui a terminé 4e au premier tour de l’élection, a perdu le pouvoir dans tout le pays.
Le quotidien français Le Figaro a également publié un rapport intitulé « Élections générales : Le pari perdu de Macron », le quotidien français Le Figaro a averti que le « bloc » de Macron au centre est confronté à un risque d’extinction.
« Trois semaines après la claque des élections européennes, c’est une nouvelle nuit de défaite à l’Elysée », peut-on lire dans l’article.
Le premier tour de l’élection est un « succès sans précédent » pour l’extrême droite
« Trois semaines après l’annonce par Emmanuel Macron de la dissolution de l’Assemblée nationale, le premier tour des élections législatives anticipées constitue un succès sans précédent pour le parti d’extrême droite et ses alliés », indique la chaîne publique Franceinfo dans un reportage compilant les résultats du premier tour.
« Pas une seule voix ne doit aller à l’extrême droite » – commentaire de M. Attal
Le Premier ministre Gabriel Attal, qui a fait une évaluation électorale après les résultats du premier tour, a déclaré que l’extrême droite était sur le point d’accéder au pouvoir.
« Pas une seule voix ne devrait aller au RN », a déclaré M. Attal, appelant à « empêcher le RN d’obtenir la majorité absolue au second tour ».
Les opposants à l’extrême droite sont descendus dans la rue le soir du premier tour
Des manifestants hostiles à l’extrême droite se sont rassemblés sur la place de la République, point symbolique de la capitale Paris.
Les manifestants, drapeaux palestiniens à la main, ont scandé des slogans anti-RN.
D’autre part, environ 800 antifascistes ont organisé une manifestation à Lyon, la deuxième ville du pays.
Les manifestants ont endommagé des biens publics et mis le feu à des poubelles.
Les forces de sécurité sont intervenues avec des gaz lacrymogènes dans la rue de la République.
Certains manifestants masqués ont tenté d’entrer dans la mairie du 1er arrondissement de Lyon, mais n’y sont pas parvenus.