Les problèmes persistants d’approvisionnement en électricité au Nigeria se sont aggravés en raison des destructions d’infrastructures dans le nord.
« Up NEPA » est une expression nigériane transmise de génération en génération, reflétant avec ironie l’approvisionnement irrégulier en électricité dans un pays pourtant riche en ressources énergétiques.
Si vous entendez cette phrase quelque part dans le pays le plus peuplé d’Afrique, cela ne peut signifier qu’une chose : pour l’instant, le calvaire des coupures de courant, si familier, a pris fin.
Ce terme, acronyme de l’ancien organisme public National Electric Power Authority, aujourd’hui disparu, figure dans le documentaire éponyme du réalisateur et scénariste Ishaya Bako, sorti en 2024. Le film retrace l’histoire de l’électricité dans ce pays d’Afrique de l’Ouest et dépeint les luttes de 200 millions de personnes cherchant à s’accommoder de cette instabilité chronique.
Récemment, des attaques de terroristes contre les lignes de transmission alimentant des États du nord du Nigeria ont plongé pendant près d’une semaine la moitié du pays dans l’obscurité.
Cet événement n’a pas seulement paralysé les vies et les entreprises de la région, mais a également mis en lumière une réalité quotidienne vécue dans tout le pays.
Les chiffres ne mentent pas
Le Nigeria se classe au dixième rang mondial pour les réserves prouvées de pétrole et au huitième pour les réserves prouvées de gaz naturel.