L’Éthiopie se positionne comme un leader régional dans le développement des infrastructures en mettant l’accent sur la durabilité et l’inclusivité.
La Semaine du Programme de Développement des Infrastructures en Afrique (PIDA) a officiellement débuté aujourd’hui au siège de l’Union Africaine.
Lors de cette occasion, le ministre a annoncé l’engagement du pays à créer des réseaux de transport modernes qui non seulement favorisent la croissance économique, mais améliorent également la connectivité régionale.
Sous la direction visionnaire du Premier ministre Abiy Ahmed, l’Éthiopie a lancé en 2019 l’Initiative du Legs Vert, un projet ambitieux visant à lutter contre le changement climatique et à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Le PIDA se concentre sur les infrastructures régionales et la connectivité, et l’Éthiopie a apporté une contribution importante à la transformation et à l’intégration de l’Afrique.
Le Barrage de la Renaissance Ethiopienne (GERD), l’une des sources d’énergie les plus écologiques, joue un rôle essentiel dans la fourniture d’énergie hydroélectrique à la région.
De plus, le chemin de fer Éthiopie-Djibouti, un corridor entièrement électrique, relie les ports régionaux à l’Éthiopie, un pays enclavé, améliorant ainsi la logistique, l’efficacité logistique et le commerce régional.
Alemu a également souligné que, bien que l’Éthiopie soit un pays enclavé, elle dispose d’une ligne de transport maritime qui facilite considérablement le commerce dans le secteur maritime.
Le ministre a ajouté que, selon lui, Ethiopian Airlines est un acteur clé non seulement dans le transport aérien, mais aussi en tant que centre majeur facilitant la connectivité à travers le continent africain.
Ainsi, « l’engagement de l’Éthiopie pour le développement durable et inclusif des infrastructures se reflète clairement dans ces initiatives, qui placent le pays en tant que leader du développement et de la connectivité régionale. »
Il a également ajouté que les défis mondiaux récents nous ont appris l’importance de construire des systèmes non seulement solides mais aussi adaptables.
« En investissant dans des infrastructures résilientes, nous veillons à ce que nos communautés puissent se développer même en période de crise », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il est également crucial de veiller à ce que les projets d’infrastructure servent toutes les couches de la société.
Il a donc souligné la nécessité de défendre des politiques facilitant la circulation fluide des biens, des services et des personnes entre nos nations.
Dans ce contexte, l’Éthiopie travaille sur le développement de projets d’infrastructure d’envergure contribuant à l’intégration régionale.
